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Flaque à maux.

Flaque à maux.
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25 mai 2007

Ah Ah

J'ai trop souris. Je lui ai envoyé mon rictus en pleine gueule l'autre soir, avec pourtant de la peine qui entravait toutes les joyeusetés. J'aurais aimé en déposer un peu, dans le creux de ses bras. Des goutelettes d'amertume. De tristesse. De peur.

Mais en à peine une minute dans un couloir. J'ai dégueulé une phrase. Trop insignifiante dite ainsi. Et toi en face. Tes cheveux qui dégoulinaient, tes bras tremblants. Tu voulais juste t'enfuir, t'échapper. Tu n'as jamais réussi à trouver tes mots. Tu es juste parti. Mais tout ça sonnait trop faux, et avec l'air de rien j'ai murmuré d'une toute petite voix " on peut quand même rester ami ". Et là j'ai senti comme cette intonation t'avait eu, comme elle s'était faufilée autour de toi . Une barrière qui t'empêchait de passer. D'un pas impulsif tu es revenu vers moi, avec cet air plein de compaticence, tu m'as pris dans tes bras, et tu as déposé un bisous sur ma joue crâmée.

Et maintenant je cours attraper des paroles de noir dez, en hurlant : I'm Lost.

T'aurais du être plus clair, plus froid. Plus strict. M'expliquer que non, je ne serai toujours rien qu'une ami. Parce qu'en me voilant la face, je crois à des milliards d'autres choses. Les résultats, la peur de t'engager avant. Alors au moins quand ils arriveront comme une eclipse assombrissant les alentours, ou pour toi comme un soleil jetant ses rayons sur le moindre de tes pas, je saurai à quoi m'en tenir.

Mais en attendant. Je dois dès que je m'endors me laver de cette mélasse, de ce gel d'espoir. Parce que tu es indécis. Vous me faites chiez. Vous les indécis.

P. toi.

Peut-être que vous êtes presque pareils.

Mais j'aimerai bien que tu me racontes. Que tu dises , vraiment, ce qui se passe dans toutes tes connexions là.

Pas un espèce de bafouillement qui veut bien dire que tout n'est pas catégorique. et répond. je t'en prie. Ne me fais pas le même coup que lui.

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1 mai 2007

Lettre à A

Le temps coule comme un fluide, comme un pas suspendu d'une danseuse gracieuse. Quelque chose de mouvant et d'infatiguable. Il passe affreusement vite, et disparaît comme des pas l'un derrière l'autre avec la neige qui viendrait tout recouvrir.

Avec cette sensation de n'y être jamais passé, et pourtant d'y revenir chaque jour. Encore une fois. Toujours.

Il est 22h23. J'ai pas sommeil, mes doigts ne peuvent pas se glisser d'accords en accords alors j'écris à toi. Parce que c'est mieux d'écrire à quelqu'un plutôt que de laisser jaunir un tas de feuilles dans un tiroir.Enfin rien ne t'oblige à lire mais je pense que tu liras, la nature humaine est curieuse tu sais bien. Et puis des mots futiles qui s'infiltrent au milieu de mots à caractère médicaux, parfois c'est plaisant. Même si il n'existe qu'une maigre poignée de seconde à leur accorder.

Et puis en lisant des futilités, ça amène aux bras de Morphée.

En fait pour ma part j'ai un peu de ressources.

Fermer les yeux tranquillement et pressombrer dans un semblant de sommeil. La tête à l'envers, sans réfléchir, arrêter de se rappeler pour ne pas oublier. S'enfoncer dans une substance molle et délicate, douce,  dans un état d'esprit qui n'amène à rien juste à attraper un peu de calme et de sérénité. Imaginer un semblant d'histoire et se perdre dedans. Là où les images se transposent, se muent comme des serpents dorés, se tordent d'une façon irrationnelle et qui chassent tout ce poids de connaissance pour un petit bout de ruban. Le temps qu'il nous reste est comme un fin ruban non?

Chasser tout ça pour n'y penser que demain, pour tout remettre en face, re-remplir à nouveau cette quête de travail si peu convoitée...

Mais les images fabriquées, qui défilent, flottent dans l'air, inondées de couleurs pourpres, pastelles, avec des traces de liberté enivrante, accrochés sur les parfois de notre chère calvaria, dessinent un demain différent. Juste utopique.

Il ne suffit que de rêver d'un lendemain baignée par la lumière du soleil, celle qui filtre à travers les vitres malgré les rideaux usés.. au fond tu sais il ne suffit que de fermer les yeux. Laisser le temps avancer et rester immobile. Même si on court après quotidiennement. Et puis plus tard revenir au rythme des alentours, des pas pressants sur les trottoirs, les grands hommes blancs en pardessus la valise à la main, des talons qui claquent frénétiquement.

Il suffit juste de se perdre dans son oreiller, se laisser tomber, attraper le silence, et s'affaler. Ne plus sentir, ne plus penser. A rien. De la pénombre qui s'infiltre un peu partout. La laisser nous dérober.

"Apprends à dormir, glisse lentement sans réfléchir mais n'me d'mande pas comment!" Noir dez.

Finalement ces deux semaines sont presques volatilisées et elles n'ont pas été si horribles.

Et ta présence, jamais en beaucoup de mots, les a rendu un peu moins douloureuses. On sait que tout près quelqu'un est là, dans le même état, avec les mêmes angoisses, attaché à ses feuilles. Et le fait de savoir brise en éclait cette solitude amer.

Au moins j'ai un sourire pour éclairer la lassitude. Je pourrai te dire comment les bouches restent closes quand même les mots poussent derrière et veulent exploser en 1 tourbillon de choses. Avec des doigts morts et les jambes comme des satutes immobiles. Mais il est temps de dormir.

Se laisser attraper.

Bonne nuit.

J.

13 avril 2007

Envies

Elles soulèvent ma peau, les envies. Mais aujourd'hui elles n'effleurent pas la banalité, pourtant ce n'est qu'un vendredi.

C'est un souffle qui s'abat délicatement sur nos corps épuisés, explosés par la la fatigue. Pas de maux pendant 2 petites journées. Ne rien faire. C'est une fausse liberté, puisque dans 48 heures, la routine reprendra ses droits, avec des chaines faites de biophysique et d'anatomie.

Je sais pas vraiment pourquoi j'écris ici, pourtant les mots me manquent et ma muse aussi. Mais il y a A. Et c'est lui qui reçoit les poubelles de mon âme sur des pages blanches. Je laisse des traces pourtant , des filets d'indice enrobés de métaphores mais ses yeux n'ont pas encore ricoché.

16 février 2007

J'ai décidé que ce nouvel endroit ne devait pas

J'ai décidé que ce nouvel endroit ne devait pas ressembler à de la pourriture, comme un vulgaire "diary" de lycéenne marginalisée.

Peut-être aussi que cet écran marque une nouveauté, un apport grandiose à l'avant. Cette fois si , il ferme une porte et ouvre celle d'un vestibule. Avec tout un tas de fantôme qui en sortirait.

Idée et notion déjà envisagée. Croire à l'absurde, même cette fois, je sais que ça ne l'est pas. J'ai ses yeux qui me fixent, son regard qui scrute mon visage. Son odeur à peine perceptible. Autre que la sienne. Et pourtant.. meilleure. encore. Un souffle léger qui se mélange à l'air ambiant avec tellement de facilité. Naturelle.

J'aime bien cet instant. Où l'on peut tout imaginer. On l'on sait pas ce qui nous attends. Une succession de battements cardiaques un peu trop fort.

Et une pointe de manque.

J'espère qu'il me sauvera.

7 février 2007

Tuée.

Ce soir tu m'as eu à coup d'indifférence. Futile, ton ombre m'a tué. Elle a attrapé ma bouche dans l'obscurité, a tenté de percer mon esprit et s'est infiltré dans mon ventre. Elle ondulait entre mes viscères, rongeant les fibres de ses doigts glacées. J'ai essayé de la recracher, de la vomir, mais ton ombre prenait son pied à caresser mon coeur affolé. Crois moi, ça fait un drôle d'effet. Hombre je l'attendais pour tout autre chose, je voulais qu'elle fusionne avec les autres, qu'elle vienne les déchirer. Comme quand on ouvre les volets clos d'une vieille maison, là où la lumière s'infiltre à l'intérieur embrassant chaque recoin de la pièce. Hombre m'a tuée. Laissant un trou béant dans la poitrine. Innocence, trop douteux, trop hésitant. Ses mains ont écoulé leur poison dans mes veines, partout. Je les regarde qui pulse. Avant ressemble à une mer limpide avec un vrai soleil. Pas opaque comme quand le ciel est blanc, presque effacé par les grosses masses laiteuses. Maintenant il n'y a plus de mer, ce n'est qu'une masse floue et informe ténébreuse.

Mots à peine cachés, pour mieux comprendre. Je n'ai pas besoin d'un masque de lucidité, la raison fait son chemin, solitaire. Oubliée, jetée dans un carré remplis d'ambiguité, une vague lointaine qui va et vient, avec peu d'intensité. Il n'y a plus que de la lassitude.

et ce trou béant dans la poitrine, qui m'arrache encore un peu de dignité. Abandon. Trop idéaliste, la délisusion a pris le dessus. Au revoir.

Mon silence, seul, rendra visite à Hombre.

Mon corps est notes. et mon âme soeur n'est qu'un piano.

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